Pourquoi l’efficacité énergétique est un levier stratégique pour votre entreprise
Aujourd’hui, optimiser sa consommation d’énergie ne relève plus seulement du bon sens économique : c’est un véritable enjeu stratégique. Hausse des prix de l’énergie, pression réglementaire, exigences RSE… les entreprises, tous secteurs confondus, sont invitées à agir.
Réduire sa consommation vous permet de :
- Faire des économies durables : dans un contexte de prix volatils, chaque kilowattheure non consommé allège votre facture. Des gestes simples peuvent avoir un impact immédiat : baisser d’1°C le chauffage dans un bureau, c’est jusqu’à 7% de consommation en moins ;
- Respecter ses obligations : le cadre réglementaire évolue, avec des textes comme le décret tertiaire qui imposent des trajectoires de réduction claires. Agir, c’est anticiper et éviter des sanctions ;
- Renforcer son image de marque : en intégrant l’efficacité énergétique dans votre démarche RSE, vous envoyez un message fort à vos clients, partenaires et collaborateurs : celui d’une entreprise engagée, performante et responsable.
À travers cet article, nous vous guidons secteur par secteur pour vous aider à identifier les leviers les plus pertinents, et amorcer des économies rapidement, tout en contribuant activement à la transition énergétique.
Les fondamentaux communs à tous les secteurs
Quelle que soit la taille ou l’activité de votre entreprise, certains leviers d’efficacité énergétique sont universels. En les activant, vous posez les bases d’une stratégie durable, rentable et conforme aux attentes réglementaires et sociétales.
1. Réaliser un audit énergétique : le point de départ
Avant de pouvoir réduire votre consommation, il est essentiel de savoir précisément où, quand et comment votre entreprise consomme de l’énergie. C’est tout l’enjeu d’un audit énergétique : dresser un état des lieux complet de vos usages afin d’identifier les leviers d’économies les plus efficaces.
Certaines entreprises sont tenues légalement de réaliser un audit énergétique. C’est le cas des structures de plus de 250 salariés, réalisant plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires ou disposant d’un bilan supérieur à 43 millions d’euros. Pour ces acteurs, l’audit doit être effectué par un professionnel certifié.
Mais même pour les entreprises de taille plus modeste – PME industrielles, commerces de proximité, acteurs du tertiaire – l’audit ou le diagnostic énergétique (type DPE) reste un outil stratégique. Il permet de repérer les postes énergivores, les dérives de consommation et les marges d’optimisation possibles.
Ce que vous apporte un audit énergétique :
- Une vision claire de votre consommation : Où l’énergie est-elle utilisée ? À quels moments ? Pour quels usages ?
- L’identification des pertes : Mauvaise isolation, équipements vétustes, comportement utilisateur non optimal, etc.
- Des recommandations concrètes : Priorisation des actions à mettre en œuvre, estimation des gains énergétiques et du retour sur investissement.
- Un socle pour votre plan d’action : L’audit structure votre stratégie énergétique à court, moyen et long terme.
Comment procéder ?
L’audit peut être réalisé en interne, si vous disposez des compétences en ingénierie énergétique, ou confié à un prestataire spécialisé.
Dans tous les cas, il repose sur plusieurs étapes clés :
- Collecte des données : relevés de consommation, factures, caractéristiques techniques des bâtiments et équipements ;
- Analyse détaillée : comparaison avec des références, repérage des pics de consommation, identification des anomalies ;
- Élaboration d’un plan d’actions : avec chiffrage des investissements à prévoir et des économies potentielles.
L’objectif : mettre en place des mesures ciblées et adaptées à votre activité pour réduire vos coûts et améliorer la performance énergétique de votre entreprise.
2. Sensibiliser et impliquer les équipes
La réussite de votre démarche d’efficacité énergétique passe avant tout par l’implication active de vos collaborateurs. Sensibiliser chaque employé à l’importance des économies d’énergie et aux gestes simples à adopter est la clé pour transformer ces bonnes pratiques en réflexes durables.
Les économies d’énergie ne peuvent être durables que si elles sont comprises et partagées par tous. Quand les salariés comprennent que leurs actions quotidiennes ont un impact direct sur la consommation de l’entreprise et par extension sur ses coûts, ils deviennent de véritables acteurs du changement. De plus, ils peuvent contribuer à créer un climat de travail plus responsable et motivant.
Comment sensibiliser efficacement vos collaborateurs ?
- Communiquer régulièrement : Utilisez les canaux internes (intranet, newsletters, affichages dans les locaux) pour partager les résultats des économies réalisées. Valorisez ces réussites pour montrer que chaque geste compte ;
- Expliquer les bénéfices concrets : Montrez comment les économies d’énergie permettent de réinvestir dans l’amélioration des conditions de travail, la formation ou d’autres projets d’entreprise ;
- Former et informer : Organisez des ateliers ou des formations pour expliquer les écogestes simples et leur impact. Par exemple, éteindre les lumières dans les pièces inoccupées ou débrancher les équipements non utilisés ;
- Créer des challenges : Mettez en place des défis internes où les équipes peuvent rivaliser sur leurs efforts d’économie d’énergie ;
- Favoriser les mobilités durables : Encouragez le covoiturage, le vélo, les transports en commun, ou le télétravail lorsque c’est possible. Ces mesures réduisent non seulement la consommation énergétique liée aux déplacements mais améliorent aussi la qualité de vie des salariés ;
- Soutenir des initiatives collaboratives : Organisez des journées thématiques et des opérations de sensibilisation avec des partenaires pour renforcer la dynamique collective.
Quand vos équipes sont engagées, elles deviennent un relais naturel des bonnes pratiques. Cela crée un cercle vertueux, où chaque membre contribue à la maîtrise des consommations, mais aussi à une culture d’entreprise plus responsable et innovante.
3. Suivre sa consommation en temps réel
Le suivi en temps réel de la consommation énergétique est désormais incontournable. Il permet de détecter rapidement les inefficacités et d’optimiser l’utilisation des ressources.
En effet, grâce à des outils de monitoring énergétique, les entreprises surveillent leur consommation, ajustent leurs comportements et renforcent leur compétitivité.
De plus, un logiciel de suivi énergétique déployé dans le cadre d’une GTB (Gestion Technique du Bâtiment) offre une surveillance constante. Il fournit aussi une analyse détaillée des usages énergétiques. Concrètement, il montre où, quand et comment l’énergie est consommée. Résultat : une transparence totale sur les flux énergétiques.
Par ailleurs, la Gestion Technique du Bâtiment devient obligatoire dans certains cas. Le décret BACS, complémentaire au décret tertiaire, impose son installation dans certains bâtiments tertiaires. Les bâtiments neufs et existants dépassant un seuil de puissance doivent s’équiper d’ici le 1er janvier 2025 ou 2027.
Les bénéfices concrets d’un logiciel de suivi de consommation :
- Réduction des coûts énergétiques : détectez immédiatement les surconsommations et les inefficiences. Vous pouvez ainsi agir sans attendre, limiter les pertes d’énergie et ajuster vos usages au quotidien ;
- Amélioration de la performance énergétique : analysez vos usages énergétiques de manière précise. Vous pourrez alors optimiser les horaires de fonctionnement de vos équipements, automatiser certains contrôles et adopter des pratiques plus responsables ;
- Suivi continu et pilotage à long terme : exploitez les données collectées sur la durée. Elles vous permettent de mesurer l’efficacité de vos actions, d’adapter vos stratégies et de garantir une amélioration continue de vos performances énergétiques.
Comment mettre en place un suivi énergétique efficace ?
- Installer des compteurs intelligents pour collecter des données précises et en temps réel sur vos consommations ;
- Choisir un logiciel de gestion énergétique adapté, capable de centraliser les données, d’en fournir une lecture claire via des tableaux de bord interactifs et de générer des alertes automatiques en cas d’anomalie ;
- Former les équipes à l’utilisation des outils et à l’interprétation des données pour que chacun comprenne l’importance de ces suivis dans la démarche globale d’efficacité énergétique.
Secteur tertiaire, 3 solutions pour faire des économies d’énergie
Le secteur tertiaire regroupe une grande diversité d’activités : bureaux, commerces, établissements publics ou encore hôtels. Ces activités représentent une part importante de la consommation énergétique en France.
Face aux exigences du décret tertiaire, les entreprises doivent atteindre des objectifs de réduction progressive de la consommation d’énergie. Il devient donc essentiel d’adopter des solutions concrètes pour mieux maîtriser et optimiser l’énergie utilisée.
En améliorant l’efficacité énergétique de vos locaux, vous réduisez directement vos coûts de fonctionnement. Vous contribuez aussi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, un enjeu environnemental majeur.
4. Renforcer l’isolation thermique du bâtiment
Une fois les diagnostics réalisés et les priorités identifiées, il est essentiel de passer à l’action en lançant des travaux ciblés pour améliorer l’efficacité énergétique de vos bâtiments tertiaires. Ces interventions concrètes peuvent prendre différentes formes, adaptées aux spécificités de chaque bâtiment et à ses usages.
La première étape consiste souvent à renforcer l’isolation des murs, toitures, planchers et fenêtres. Une meilleure isolation limite les pertes de chaleur en hiver et empêche la surchauffe en été, ce qui réduit considérablement la consommation d’énergie liée au chauffage et à la climatisation. En plus d’optimiser les performances énergétiques, cela améliore aussi le confort thermique des occupants.
5. Moderniser les équipements techniques
Les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) représentent souvent la plus grande part de la consommation énergétique dans les bâtiments tertiaires. C’est pourquoi leur modernisation devient une priorité.
Concrètement, plusieurs solutions existent. Vous pouvez remplacer les anciennes chaudières par des modèles à haute performance énergétique. Vous pouvez aussi installer des pompes à chaleur ou adopter des systèmes de ventilation double flux. Ces actions permettent d’optimiser efficacement l’efficacité énergétique de vos locaux.
Par ailleurs, d’autres équipements énergivores méritent d’être modernisés. L’éclairage, par exemple, est un poste clé. Privilégier les ampoules LED performantes, bien classées selon l’étiquette énergie, réduit notablement la consommation. Cela tout en offrant une meilleure qualité de lumière, adaptée aux différents espaces.
Les équipements informatiques bénéficient aussi de technologies plus économes. Le remplacement des postes fixes par des ordinateurs portables basse consommation, la mise en place de multiprises à interrupteur pour couper l’alimentation en veille, ou encore le choix d’appareils électroménagers de classe énergétique élevée permettent de diminuer la facture électrique des professionnels.
6. Optimiser les usages et processus internes
La modernisation technique doit s’accompagner d’une optimisation des usages quotidiens. Dans le secteur tertiaire, la priorité est de mettre en place une gestion rigoureuse des équipements. Cela passe par un pilotage précis des horaires de fonctionnement, directement adapté à la présence réelle des occupants.
Il est essentiel de sensibiliser les collaborateurs aux bonnes pratiques. Quelques gestes simples peuvent faire une vraie différence : éteindre les lumières en quittant une pièce, ouvrir les volets pour profiter de la lumière naturelle ou encore éteindre complètement les ordinateurs, écrans, multiprises et appareils électroniques en fin de journée plutôt que de les laisser en veille. Ces actions réduisent immédiatement la consommation électrique.
Par ailleurs, la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) aide à programmer avec précision le chauffage et la climatisation selon les horaires d’occupation. De plus, l’installation de détecteurs de présence dans les zones de passage ou peu utilisées permet d’éviter un gaspillage énergétique inutile.
Côté cuisine collective, quelques réflexes simples apportent aussi des bénéfices. Utiliser le micro-ondes plutôt que le four, activer les programmes « Eco » sur les lave-vaisselle et lave-linge, et ne les faire tourner que lorsqu’ils sont pleins contribuent à des économies d’énergie substantielles.
Enfin, en période de forte chaleur, il est préférable de régler la climatisation sans dépasser 26 °C. Vous pouvez aussi opter pour des ventilateurs à la place des climatiseurs lorsque c’est possible. Ou encore aérer les locaux aux heures les plus fraîches. Ces gestes simples limitent efficacement la consommation énergétique.
Un accompagnement financier pour faciliter les travaux
Pour soutenir ces initiatives, les entreprises peuvent bénéficier d’aides financières, notamment grâce aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Ce dispositif permet de réduire le coût des travaux d’efficacité énergétique, rendant plus accessible la transition énergétique dans le secteur tertiaire.
Réduire sa consommation dans l’industrie
Le secteur industriel est à la fois un pilier économique et l’un des plus gros consommateurs d’énergie en France. Dans un contexte de tensions sur l’approvisionnement énergétique, de flambée des prix et de transition environnementale, la question de la sobriété énergétique devient stratégique. Voici trois grands axes sur lesquels les industriels peuvent agir concrètement.
7. Améliorer les équipements et les procédés industriels
Le premier levier consiste à s’attaquer directement aux consommations énergétiques des équipements. L’enjeu est de produire autant – voire plus – avec moins d’énergie.
- Remplacer les machines énergivores par des équipements modernes à haut rendement ;
- Installer des systèmes de régulation et de pilotage intelligent pour adapter la consommation en temps réel ;
- Mettre en place un Système de Management de l’Énergie (SME) pour suivre les consommations en temps réel ;
- Réaliser des travaux ciblés : isolation thermique des bâtiments, calorifugeage des réseaux, ou rénovation des circuits vapeur ;
- Optimiser les équipements à air comprimé : réparation des fuites ou encore remplacement des filtres usés.
Bon à savoir
Selon l’ADEME, le secteur de l’industrie pourrait améliorer son efficacité énergétique de 20% en mettant en place une stratégie d’optimisation de ce type.
8. Adopter des sources d’énergies plus durables
Réduire la dépendance aux énergies fossiles, dont les prix sont particulièrement volatils, passe par une diversification du mix énergétique. Plusieurs solutions s’offrent aux industriels :
- Installer des panneaux solaires photovoltaïques sur les toits ou au sol, pour produire de l’électricité autoconsommée ou revendue ;
- Valoriser les déchets industriels via la méthanisation ou la pyrolyse pour produire du biogaz ou du gaz de synthèse ;
- Remplacer le fioul ou le gaz par des sources comme la biomasse, moins sensibles aux fluctuations du marché.
Ces choix permettent non seulement de réduire la facture énergétique, mais aussi de contribuer activement à la stratégie de décarbonation du secteur.
9. Engager une démarche collective
Au-delà des investissements techniques, la réussite d’une politique de sobriété énergétique passe par une organisation interne efficace et une implication collective.
Voici quelques leviers concrets pour structurer cette dynamique :
- Mettre en place une équipe dédiée à la performance énergétique, incluant des représentants de chaque service ;
- Planifier des arrêts programmés ou des temps de veille des machines selon les pics de consommation ;
- Profiter des dispositifs d’effacement industriel, qui permettent de réduire temporairement la consommation lors des pics de demande, en contrepartie d’une rémunération fixe et variable. Ce dispositif contribue à la stabilité du réseau et s’intègre facilement dans une stratégie RSE.
Zoom sur les petits artisans et commerçants de proximité
Même si leur surface est limitée, les petits commerces et ateliers artisanaux peuvent afficher des consommations énergétiques élevées. Entre l’éclairage, les équipements professionnels, le chauffage ou la climatisation, la facture peut vite grimper, notamment dans les locaux anciens ou mal isolés.
10. Entretenir les équipements existants
Un équipement mal entretenu, même récent, peut consommer plus d’énergie. C’est particulièrement vrai pour les petits établissements équipés de systèmes intensifs comme les chambres froides, les vitrines réfrigérées, les fours ou les systèmes de ventilation.
Quelques gestes simples permettent de les conserver dans leur état d’origine :
- Nettoyer régulièrement les filtres des climatisations et hottes : un filtre encrassé réduit l’efficacité de l’appareil et entraîne une surconsommation ;
- Dégivrer les équipements frigorifiques : une couche de givre trop importante augmente la consommation électrique des congélateurs et chambres froides ;
- Programmer des vérifications périodiques : un contrôle semestriel ou annuel permet de repérer à temps une fuite, un compresseur fatigué ou un dysfonctionnement invisible à l’œil nu ;
- Faire appel à des professionnels qualifiés : un technicien peut ajuster les réglages, optimiser les cycles de fonctionnement et allonger la durée de vie des équipements.
Un bon entretien ne fait pas que baisser la facture d’énergie : il réduit aussi les pannes, les coûts de maintenance imprévue et améliore le confort au travail.
En bonus : réduire les consommations invisibles
Les consommations invisibles représentent une part non négligeable de l’énergie utilisée au quotidien.
Voici quelques actions simples à mettre en place pour y remédier :
- Supprimer les veilles inutiles : beaucoup d’équipements professionnels comme les ordinateurs, imprimantes, ou machines à café continuent de consommer de l’électricité lorsqu’ils restent en veille. Installer des multiprises avec interrupteur permet de couper facilement l’alimentation en fin de journée ou pendant les pauses ;
- Éteindre systématiquement les appareils hors période d’activité : penser à éteindre lumières, appareils électroniques, chauffage ou climatisation lorsque l’activité est arrêtée (soir, pause, jours de fermeture) pour éviter tout gaspillage ;
- Choisir des équipements à faible consommation en mode veille : lors du renouvellement de matériel, privilégier des appareils conçus pour limiter leur consommation en veille peut permettre de réaliser des économies d’énergie durables.
Pour aller plus loin, changer de fournisseur d’électricité
Réduire la consommation d’énergie en entreprise ne se limite pas aux gestes simples du quotidien. Pour accompagner les entreprises et collectivités dans leur démarche globale d’efficacité énergétique, la bellenergie Business, fournisseur d’électricité verte dédié aux professionnels, propose des solutions flexibles et personnalisées.
Des offres adaptées à vos objectifs
Que vous souhaitiez un prix fixe ou des formules plus avancées intégrant différentes sources d’approvisionnement, la bellenergie Business adapte ses offres à votre stratégie d’achat et aux fluctuations du marché de l’énergie. Cela vous permet de maîtriser vos coûts tout en garantissant un approvisionnement fiable et responsable.
Une gestion simplifiée et centralisée
Avec une plateforme digitale facile d’utilisation, la gestion de vos contrats, factures et de votre consommation devient transparente, que vous disposiez d’un seul site ou de plusieurs implantations. Vous pouvez ainsi suivre vos données énergétiques et bénéficier d’un accompagnement réactif et personnalisé.
Accompagner la transition énergétique
Conscient des enjeux environnementaux, la bellenergie Business soutient activement les entreprises dans leur passage à une énergie plus verte. Grâce à une expertise dédiée, la bellenergie Business permet aux professionnels de maîtriser leurs consommations tout en s’inscrivant dans une démarche écoresponsable, essentielle face aux défis actuels.
